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Semaine 42, exposé pour cours du 12 au 16 octobre

Nous pratiquerons cette semaine sur le thème de « sattva », qui représente l’équilibre, l’harmonie, l’intelligence, la finesse et la subtilité, la pureté, la lumière, la légèreté, mais aussi le bonheur.

Sattva est l’une des qualités inhérentes à la Nature Prakriti, c’est la qualité qui rend le bonheur accessible.

Nous abordons là l’un des six systèmes de la philosophie indienne, le Sankhya ou Samkhya, qui comme le yoga, s’inspire des textes anciens des Upanishads.

Ce système Sankhya qui signifie « dénombrement » ou « connaissance parfaite », classifie l’ordre cosmique en Purusha (Esprit cosmique ou Soi transcendant) et Prakriti, la nature ou matière-énergie d’où jaillit la création.

Selon cette philosophie Esprit et Nature sont à la fois l’essence et l’expression de l’Absolu. La Nature étant toutefois subordonnée à l’Esprit.

La Nature créatrice est énergie et toujours selon ce système, elle est constituée de trois qualités primordiales, les gunas (dit « gouna » les  « brins de la graine »).

Lorsque ces trois énergies sont en parfait équilibre la Nature est inerte, mais dès que l’équilibre se rompt, la création survient avec la prépondérance de l’une ou de l’autre.

Au chapitre VI de la Shvetashvara Upanishad on trouve ceci :

… »L’Unique engendre Purusha, l’esprit cosmique, et la mère de la nature Prakriti.
Eux-mêmes engendrent les gunas.
Des trois gunas naissent la terre, l’eau, le feu, l’air et l’espace, ainsi que l’esprit, l’intellect et l’égo.
Tu es uni au Temps, et aux vertus subtiles de l’homme.

En l’absence des gunas, nulle création n’est possible.
C’est avec leur concours que Tu as façonné tout cela »…

(Tu = l’Absolu, le Brahman)

« Les Upanishads » traduction de
Alistair Shearer et Peter Russel,
aux éditions A.L.T.E.S.S.

 

Ces trois gunas sont rajas, tamas et sattva.

Rajas est une énergie d’activité, en mouvement et dynamique, elle engendre la passion. Tamas (obscurité), est une force lourde d’inertie, qui neutralise le mouvement de rajas, elle produit l’ignorance.

Sattva dont j’ai parlé plus haut est un facteur d’équilibre et d’harmonie entre rajas et tamas. 

Ces tendances sont tout à fait observables dans nos états d’humeur, notre vitalité et nos activités, elles nous influencent tour à tour.

Pour ce qui concerne les pratiques posturales du hatha yoga ( le yoga de force), on a retenu les notions d’équilibre et d’harmonie de nos différentes polarités.

Agir sur ces polarités pour les équilibrer c’est aussi le but du hatha yoga.

On considère par exemple, que si la passion et la force d’ignorance sont neutralisées, le mental va pouvoir s’ouvrir à la connaissance du Soi, et l’être va petit à petit se libérer de l’asservissement.

A très bientôt donc pour une pratique « d’harmonisation » !!!

Marie-Hélène Delacroix.

 

 

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Semaine 41, cours du 5 au 9 octobre 2020

Parmi toutes les pratiques proposées par Patanjali, pour réaliser le Samadhi (un état méditatif de fusion avec l’Absolu), il en est une qui concerne la posture assise. Au sutra II 46 il dit :

« L’assise sera stable et facile « 

Il s’agit de pouvoir s’asseoir dans une posture confortable ne générant aucune tension, pour la garder un moment et ainsi s’adonner aux exercices respiratoires, à des contemplations, à la méditation sans être perturbé.

Bon, la stabilité est affaire de confort !

Ainsi les postures visent à développer force et souplesse du corps. Force et tonicité permettent le maintien des articulations, tandis que la souplesse facilite la mobilité, et les étirements la détente.

Les postures de yoga ont ceci d’intéressant qu’elles agissent  judicieusement sur les fascias, les tissus des enveloppes musculaires qui, très innervés sont en lien étroit avec le cerveau !

Certaines postures seront stimulantes quand d’autres seront relaxantes, ou d’autres encore équilibrantes.

Et puis il y a bien sûr une action de massage sur les organes abdominaux digestifs non négligeable, et une action sur certaines glandes.

Mais si la position et l’état du corps sont certes importants, qu’en est-il de la posture intérieure, c’est à dire l’attitude mentale ?

Si le corps est mal à l’aise, l’esprit sollicité par les douleurs et les tensions sera agité. Mais si l’esprit est nerveux le corps va se tendre et produire des tensions !

Notre attitude intérieure est en grande partie déterminée par notre intention – toujours elle !

L’intention englobe nos objectifs, mais aussi la qualité d’être ou l’état d’esprit, « le cœur », avec lequel nous les réalisons.

Tout ceci influençant l’attitude du corps par des crispations ou des relâchements, par certaines expressions etc…

Les allers et retours entre l’esprit et le corps sont incessants, alors la stabilité ne peut se trouver sans prendre en compte et le corps et l’esprit et l’énergie qui circule entre eux. C’est ainsi que le yoga s’est façonné au fil des découvertes, au fil des siècles.

A l’heure actuelle, en cette période particulière d’épidémie où la Covid poursuit sa route rôdant aux alentours, avec quelle stabilité et quelle constance faisons-nous face ? Sommes-nous stables dans notre ardeur à vivre, et dans notre résolution à nous protéger les uns les autres ?

Il me vient l’image d’un phare droit, vertical, tenant bon dans la tempête, résistant à l’assaut des vagues !…

A très bientôt !

Marie-Hélène Delacroix.

 

 

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Présentation des cours semaine 40, du 28 septembre au 2 octobre

Aux abords de l’ère commune – 2 siècles avant ou après – un sage du nom de Patanjali a recueilli les connaissances que l’on avait du yoga à cette époque, pour les réunir dans « Les yoga sutra » ( les aphorismes du yoga ).

Son œuvre en quatre chapitres, axée sur la discipline mentale, constitue le yoga classique de l’Inde.

Dans le sutra I-2 il explique :

« Le yoga est l’inhibition des fluctuations mentales »

Il serait donc possible selon lui de faire cesser toute pensée, émotion, image etc. dans notre esprit. Vraiment ?

Nous avons vu la semaine dernière que selon le Tantra tout ce qui se manifeste est issu du Spanda, de vibrations, frémissements, battements ou pulsations, et nombreux sont les phénomènes que nous pouvons observer.

Il en va de même pour notre esprit qui, si on y regarde bien, produit sans cesse toutes sortes de pensées, de modifications, de fragmentations ou de fluctuations.

Alors comment calmer cette « machine infernale » ?

Tout en détaillant ces fluctuations, Patanjali propose bon nombre de disciplines et de pratiques pour permettre le Samadhi, c’est à dire un état méditatif de fusion avec l’Absolu.

Tandis que les adeptes du Tantra et du Shivaïsme comptent sur les pratiques, pour éveiller un aspect profond et subtil souvent « endormi » de notre énergie, afin de réaliser cette union.

Le mot « yoga » signifie « union ».

De toutes les manières le chemin est long, exigeant, qui demande motivation, discipline, constance et persévérance.

Et pour aller jusqu’au bout, il est plus que nécessaire d’être accompagné par un guide à la hauteur, authentique et recommandable.

Dans l’immédiat, il est possible d’imaginer un esprit libre de perturbations : enlevons lui la tristesse il reste la joie, l’anxiété il reste la paix etc…

On peut comparer la nature pure de l’esprit à un ciel limpide, et les différentes modifications et pensées, aux nuages qui le traversent.

Chacun sait pertinemment qu’un ciel resplendissant s’élève au dessus d’une épaisse couche nuageuse, et que l’on aperçoit un bout de ciel ou un rayon de soleil entre deux nuages.

Les yogis de tous bords se sont également entraînés à observer des pauses, ces espaces ténus de parfaite immobilité et tranquillité, entre deux mouvements de pensée, de respiration, entre deux phrases prononcées, entre deux notes de musique, entre deux actions, dans la saisie de l’instant présent furtif .

On peut tout à fait observer ces pauses dans la nature.

En les observant régulièrement, on exerce notre esprit à les reconnaître aisément, et à prendre un certain recul. Avec un peu de pratique il devient possible de percevoir la tranquillité derrière l’agitation, le silence derrière le bruit, et la paix de notre esprit au delà des pensées envahissantes.

A très bientôt pour la pratique !

Marie-Hélène.

 

 

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Semaine 39, du 21 au 25 septembre – Le Spanda

Une tradition plus récente et ésotérique du yoga le Tantra, met en évidence le déploiement de la Conscience (appelée Shiva dans le Shivaïsme).

Ce déploiement s’appelle Shakti. Il s’agit ni plus ni moins de l’énergie sous toutes ses formes, de la plus évidente et perceptible à la plus subtile et invisible.

Cette Shakti, ce rayonnement est Spanda, c’est à dire frémissements, vibrations, pulsations ou battements, qui produisent mouvements et créations.

Ainsi, selon ces doctrines (Shivaïsme et Tantra), la Conscience Shiva créé sans cesse par l’intermédiaire de son énergie Shakti.

Le Spanda Karika – « Les stances sur la vibration », dit aussi « Le chant tantrique du frémissement »- donne le ton dès le premier aphorisme :

« Nous offrons nos louanges à Shankara, source du glorieux déploiement de la Roue des énergies, à Lui qui en ouvrant et en fermant les yeux fait disparaître et apparaître l’univers ».

Shankara (celui qui procure la paix) est un autre nom de Shiva.

Pour ces philosophies, tout ce processus de Conscience et de Création se produit à toutes les échelles, du microcosme au macrocosme … en d’autres termes, rien n’existe qui ne soit Conscience.

Cette Conscience universelle constitue notre nature et celle de notre esprit, nous la partageons tous, et elle se révèle différemment selon les formes d’existence.

Elle peut apparaître dans toute son envergure en révélant sa béatitude et sa paix, et face à son éclat la souffrance relativisée se dissipe.

Mais elle peut apparaître partiellement, même disparaître voilant ses qualités, c’est alors que pris d’illusion, l’être se met à ressentir toutes sortes de manques et de sentiments d’incomplétude, le conduisant à la souffrance.

Donc nous sommes dotés d’une conscience – des fois que vous en doutiez !!! Avec son énergie et des potentiels d’action et de création. Et grâce à eux nous voilà rendus à notre liberté !

Libre à nous de participer au jeu de la vie !

Grâce au Spanda, au jeu des pulsations, la possibilité nous est donnée de nous tourner exclusivement vers l’extérieur vers le monde grisant des formes éphémères, mais également de consacrer un peu de temps à revenir en nous-même, pour fusionner avec la douceur et la stabilité de notre nature …

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Présentation des cours du 14 au 18 septembre

« Pourquoi le yoga ? »

Cette question me fut posée par une jeune femme alors que je commençais d’enseigner.

« Pourquoi le yoga ? Pour quel(s) bienfait(s) ? Personnellement qu’est-ce que j’en attends? Ou qu’est-ce que j’en retire ? Quelle est ma motivation ? » Autant de questions que l’on pourrait se poser !

En se basant sur les textes anciens du yoga, il est clair que les premiers yogis avaient pour intention d’aider les êtres humains à se libérer de la souffrance.

Déjà, ils prenaient en compte qu’une bonne partie de la souffrance, vécue ou ressentie, provient des êtres humains eux-mêmes, par leur façon d’envisager le monde et les événements, par le regard qu’ils portent sur eux-mêmes et sur autrui. En somme par l’état de leur esprit.
Pour ces yogis aucun doute : de la qualité d’esprit dépend l’accès au bonheur.

Mais alors comment se défaire de ces modes de penser ou de ces états qui entravent ? … Par l’introspection, en apprenant à se connaître, en parvenant à se reconnaître … jusqu’à l’Eveil !

Et pour ce faire au fil des siècles, les disciplines, pratiques et techniques se sont déployées, nombreuses.

Mais de quel « éveil » s’agit-il ? Les yogis fervents ont été leur propre terrain d’expérience, et leurs introspections poussées et guidées les ont conduits à remonter jusqu’à la source de leur esprit : une conscience intemporelle, sans limite, qu’ils ont identifiée comme étant à l’origine de toute création.

Plus qu’une croyance, la découverte de cette Conscience découle de l’expérience.

Il s’agit de notre conscience dans ce qu’elle peut être de plus aboutie, de plus élevée, de plus libre et de plus heureuse.

Dans un texte ancien des Upanishads (la Shvetashvatara Upanishad) on peut lire ceci :

« Il serait plus facile à l’homme de plier le ciel comme un drap que de mettre un terme à toutes ses souffrances sans se tourner vers Toi »

Ce « Toi » est notre propre « Soi » !

Par ailleurs il est intéressant de constater comment les différentes disciplines du yoga nous permettent, avec notre motivation, d’apaiser notre esprit, d’alléger notre cœur, et d’épanouir une vitalité enfouie.

Lorsque j’ai débuté le yoga il y a 34 ans, c’était pour être moins stressée ! Et lors de mes premières séances, j’ai fait non seulement l’expérience d’un grand calme, mais à ma grande surprise, j’ai pleinement ressenti que ce calme c’était moi !

A l’aube de cette saison de yoga, je vous invite à penser à votre motivation, ou à créer votre intention, à penser à ce que vous souhaitez extraire ou réaliser.

Intention qui pourra s’épanouir avec les pratiques !

A bientôt !

Marie-Hélène Delacroix.

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